Elle ne le prend que de deux doigts et regarde dedans.
Et oui il y a une mue à l'intérieur, je lui explique que c'est la peau de la chenille qu’elle a laissé quand elle s'est transformé en papillon, inutile de faire plus compliqué (pour elle comme pour moi !).
Bon j'avoue ne pas avoir fait de recherche avant, et j'aurai pu me douter que c'était de l'eau très chaude qui'l me fallait, et qu'il fallait aussi laisser tremper, pas grave.
Dans les élevages les cocons sont mis à la vapeur pendant plusieurs heures pour étouffer la chrysalide, puis les cocons sont trempés dans l'eau bouillante quelques minutes et battus pour défaire la colle de surface et trouver le bout du fil.
Je ne peux pas m’empêcher d'imaginer la chrysalide écrasés dans le cocon et le moment où en dévidant on finit par tomber dessus, mais ça ne devrait pas déranger certaines cultures qui mangent les chrysalides.
Ainsi Cloé a pu tirer davantage, ça lui plait beaucoup (même si bizarrement elle fait la grimace).
Elle a eu l'idée d'essorer le cocon qui s'est retrouvée quasiment sec, de là elle a pu continuer à tirer des fils, leur couleur blanche ressort davantage.
Quelle étrange découverte que ces vers à soie !
Au début j'étais septique (et surtout écœurée !) et finalement que de chose à découvrir !
Nous renouvellerons, et après mes congés nous essaierons peut-être de dévider le deuxième cocon de façon plus correcte...
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