Mon premier est arrivé en boudant, mon second est arrivé content.
Mon second étant malade, il a fallu prendre les médicaments (avec ordonnance svp).
Un peu de grenadine pour faire passer le goût, mon premier du coup veut boire, mais pas son lait : de l'eau !
Pour administrer le liquide blanchâtre à mon second, il a fallu ruser : un "c'est bien !!!" avant même que la bouche ne s'ouvre est le problème est réglé.
Il y a un intrus à côté du remède : que fait donc là cette pipette d'antalgique ?
Attention car la mesure n'est pas commune ! Ce qui va pour l'un ne va pas forcément pour l'autre !
Et la matinée se passe... Joie et rire emplissent la salle, Nounou sourit de béatitude. Elle contemple satisfaite les enfants se régalant des dernières acquisitions : dinette et circuit girafe font fanfares.
C'est alors que nonchalamment elle sortit de la pièce, dans une zen attitude que rien ne saurait perturber, c'est alors que surviennent les premiers déchirements : dans la crèche imparfaite il manque à présent, à dame Marie, la tête.
Non non non ! dit Nounou au second qui a l'air bien en forme, malgré un nom de maladie que je ne saurai épeler, lui qui ne montre d'ailleurs aucun signe de faiblesse ni de regret.
Et voilà entaché ma si belle matinée, ensoleillé.
Ensoleillé, parlons-en ! avec les 17° affiché, il aurait fait bon d'aller se promener ! mais avec un enfant sous antibiotiques, ce n'est pas si pratique !
Voyant mon second se faire disputer, mon premier se met à pleurer. Me serai-je trompée de coupable ? Connaissant les phénomènes, il ne serait pas surprenant, que l'un et l'autre se le soit disputé en tirant.
Et après, si coupable il y a c'est moi, car défaut de surveillance il y a ! Aussi nous en restons là (et puis on va pas y passer 10 ans non plus).
L'heure n'a pas cessé de tourner pour autant, il va falloir penser à l'activité maintenant et surtout leur changer les idées !
Pour commencer et se poser une lecture, un livre qui fera l'objet d'une écriture (billet), les enfants l'ont beaucoup apprécié, en duo, mais je vous expliquerai...
Un peu plus tard dans le salon, je finis la préparation.
Un peu de bruit dans mon dos, je me retourne aussitôt, voilà le second qui a décidé, d'escalader les cartons mis de côté.
"Tu vas casser le sapin de Jojo !" m'exclamai-je aussitôt.
Car dans les cartons fermés, ce trouvent sapin et décos des années passées.
C'est le travail de mes quatrième et cinquième, qui ce soir avec Tommy feront des étincelles.
C'est alors que tout a coup, mon second fait la moue et se met à pleurer, suivi de mon premier, qui ne sait pas pourquoi, par solidarité ?
Tout ce monde étant fatigué, il est allé se coucher.
Pendant ce temps Nounou a fait le dîner, sur internet elle a cherché, une nouvelle recette de petits-pois pour changer et elle a continué l'exercice 4 de la formation "contes et histoires à raconter".
Sitôt levé : place à l'activité.
Aujourd'hui il faut coller les bonhommes de neige tantôt peinturlurés.
Mon premier s'exécute,mais n'arrive pas à faire sortir la colle, flute !
Alors c'est nounou qui va la mettre mais mon premier me dit sans cesse "arrête !" ("de faire ça", mais comme ça ça ne rime pas !)
C'est au tour de mon second, qui croise les bras, hausse les épaules, tourne la tête et me dit "non".
Mais dis donc ! Si tu ne veux pas, c'est nounou qui fait, et c'est ainsi qu'elle m'a fait travailler.
L'heure du diner arrivant, je fis venir les enfants, qui pour la première fois obtempèrent, sur ce coup là, j'ai fait une affaire !
Le repas bien entamé, mon second s'est mis à bouder, si bien que mon premier aussi en a eu assez : aucun des deux n'a plus voulu manger : solidarité (bis)
Dans ces cas après la ruse, la flatterie quand ça m'amuse, j'abandonne avec regrets, mais je tiens à une dernière bouchée.
Mon premier est parti jouer, tandis que mon second est resté arnaché : il fallait encore administrer, les remèdes qui vont soulager.
C'est alors que mon second s'est mis à bouder, pleurer, se tourner, se cacher, crier, pousser, taper..... c'est alors que j'ai compris à quoi servait la pipette rangée.
Pour cause de nécessité, contre mon gré (et le sien) j'ai fait ce qu'il fallait, l'affaire fut vite classée, puis le chagrin j'ai consolé (quand même).
Mon troisième est arrivé, mon premier sans faire exprès l'a fait tomber, du coup mon second et mon troisième pleuraient, l'affaire il a fallu vite régler, heureusement le bon dieu deux bras m'a donné.
Dans la salle de jeu ils ont tout oublié, grâce au circuit girafe, mais quelle bonne idée ! Et moi je fais le plein de vitamine D.
Tout ce petit monde fut mis au lit, le dernier couché étant mon troisième qui avait beaucoup dormi le matin, enfin à ce que ma dit son père.
En allant dans la chambre il me disait "maman", et moi comme à chaque fois je lui disais "nounou", un peu comme un jeu de balle, machinalement, lorsque tout à coup pour la première fois il m'a dit "nounou" !
Enfin tout ça pour dire qu'aujourd'hui je n'ai pas fait de photos et que je n'ai pas grand chose à raconter donc il fallait que je fasse quand même mon intéressante...
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