Des vides poches pour les mamans

Je m'y suis pris assez tôt cette année pour le cadeau des fêtes de mamans.
En effet entre les absences des uns et des autres et les couacs on n'est jamais trop prudent, surtout que s'il n'y avait qu'une seule activité "création avec rendu" à faire dans l'année ce serait celle là (et le cadeau des papas aussi bien sûr).

Cette activité j'en avais déjà réalisé une du même genre en pâte à sel mais comme elle met du temps à sécher le travail a tendance à s'affaisser j'ai donc opter cette fois pour la pâte auto-durcissante. N'ayant jamais eu de problème avec pour des petits modelages je n'ai pas fait de test avec la pâte aplatie, et j'ai eu tord (couacs !)

Malgré cela j'ai pu voir que les enfants y ont pris du plaisir, chacun à sa façon, et que la découverte de cette pâte douce et chaude leur avait plu, même si elle n'a été que de courte durée car elle durcit très vite : à chaque malaxage la surface s'effrite, elle n'a donc pour seul but de "créer"... et sans tarder... (notez aussi qu'elle craque au séchage voire même rétrécit, re-couac !)

J'ai d'abord donné le choix à chaque enfant entre "peinture" et "pâte à sel", ils ont tous choisi pâte à sel. En réalité c'est donc de la pâte auto-durcissante mais ils sont plus habitués à m'entendre dire "pâte à sel".

Cette semaine là, semaine du 1er mai, j'ai choisi de faire faire cette activité aux enfants un par un, sur des jours différents, donc c'est Léa qui a commencé le lundi.

Elle a choisi le couleur de sa pâte : au départ jaune, puis elle s'est ravisée pour du bleu. J'ai fait la pâte, elle m'a confirmé que la couleur lui convenait, et je l'ai cuite (ça prend 2 minutes).

Après avoir constaté que cette pâte était tiède, douce et très molle, Léa l'a étalé sur un bout de papier sulfurisé avec un gros rouleau de pâtisserie, comme les grands. Comme elle manquait un peu de force je lui ai suggéré de commencer en tenant le rouleau au milieu et d'appuyer en le faisant tourner.
De temps en temps je faisais pivoter la feuille de sorte à obtenir une forme plus ou moins ronde.

 

Une fois la pâte suffisamment étalée j'ai proposé à Léa des perles soit en bois, soit en plastique, elle a choisi les perles en plastique datant de l'enfance de mes filles.

Elle les a placé sur les bords, avec pour consigne de ne pas en mettre dans le rond central que j'ai marqué doucement avec un verre ("pas comme pour le panier de Pâques hein Léa !), et elle a suivi la consigne.

Elle en a fait autant pour l'autre côté, cette fois elle a jeté son dévolu sur une petite boîte de perles nacrés sur le thème de la mer.

Ça s'est compliqué quand j'ai voulu poser la pâte sur le verre retourné pour former le vide poche : elle a commencé à se casser, déjà trop sèche ! Je me suis rabattue vers un bol dans lequel j'ai déposé a pâte, ouf !

 

Jeudi ce fut au tour de Gabriel. Il a choisi le jaune. Il a beaucoup aimé toucher la pâte chaude, ça le fait même rire !

 

Si la partie préférée de Léa fut le "collage" des perles, pour Gabriel ce fut sans nul doute l’étalement de la pâte, y'a pas photos :

 

Quand il en a eu assez on est passé à la partie "perles" qui l'a bien moins intéressé, il faut dire que les perles ne sont pas très grosses et que Gabriel a envie d'en prendre plusieurs à la fois.

 

J'ai accéder à sa requête à la fin : il les a posé par poignées, des fois ça tient, des fois ça roule (et je remet dans le trou pour que Gabriel appuie)...

J'ai disposé celle-ci au fond d'un bol correspondant à la taille du travail de Gabriel (et re-re-couac, j'ai du lui bidouiller un support par la suite, quand je vous dis que...)

Livia aussi a eu droit à son premier toucher de pâte chaude. Elle frotte le bout de ses doigts dessus, et ça s'effrite bien sûr ! Pour maman elle aura subi la torture de l'empreinte de main, sans montrer la moindre contrariété (ça m'aurait beaucoup embêté !)

Bonne fête maman !