Formation "Favoriser la bientraitance envers les enfants", 2ème journée

Le début de cette 2ème journée de formation a été consacrée à la maltraitance car nous n'avions pas eu le temps de tout voir lors de la première journée.

Nous avons parlé du Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance en Danger (SNATED) et donc du 119. Nous avons visionné un reportage sur les différentes étapes...

Notre formatrice nous a fait remarquer pour finir que la maltraitance n'était pas l'opposé de la bienveillance : ce n'est pas parce que l'on n'est pas maltraitant que l'on est bientraitant.

Ensuite nous sommes passés aux douces violences, le sujet qui m'intéresse et qui m'a fait m'inscrire à cette formation.

Nous avons réfléchi sur les douces violences que l'enfant pouvait subir, et ce sur différents moments de la journée, que ce soit par nous même (de façons involontaires ou parce que parfois nous n'avons pas le choix) et même travail mais à l'inverse sur la bientraitance.

Je pensais avoir quand même une bonne connaissance sur le sujet mais je me suis bien trompée.
Exemple du manteau qu'on enlève à l'enfant quand il arrive, qu'il le veuille ou non...
Jusqu'à ce jour j'aurai dit que non : tu es dedans, il fait chaud, tu enlèves ton manteau... et bien non, le manteau est "l'enveloppe" de l'enfant et lui sert de "protection"...

Pour les personnes qui n'ont jamais entendu parler des "douces violences", il s'agit donc de gestes machinaux, ou que l'on fait par habitude, parce qu'on ne fais pas attention, parce qu'on n'a pas réfléchi, parce que pour nous "c'est comme ça", ou encore parce que nous ne savons pas comment l'enfant perçoit le geste....

Celui dont on parle le plus souvent c'est le passage de la cuillère sur la bouche de l'enfant après chaque cuillerée donnée, mais il y en a beaucoup beaucoup d'autres.

Samedi 25 ce sera la dernière journée de formation, j'espère qu'à l'issu de celle-ci je saurai identifier et donc éviter le plus possible les douces violences par la connaissance de l'enfant et de ce qu'il se passe dans sa tête !

Comme je l'ai dit à notre formatrice à la fin de la 2ème journée je pense que si la maltraitance n'est pas le contraire de la bientraitance, les douces violences sont bien le contraire de celle-ci.
Mais chaque chose en son temps, je verrai avec cette dernière journée si j'avais raison...