Pour cette nouvelle formation, nous retrouvons Cathy, qui nous a déjà formé lors de notre formation "Gérer les situations difficiles de l'enfant", et qui a aussi formé mes collègues pour la formation "Proposer des activités à moindre coût".
Elle commence donc à nous connaitre, et nous aussi, le dialogue n'en est que plus facile.
Cette première journée a été consacrée à la maltraitance.
C'est un passage oblige : pour parler bientraitance, il faut bien sûr connaître la maltraitance...
Lors de formations précédentes (troubles du langage, sécurité et prévention au domicile de l'assistante maternelle), la maltraitance a été abordée.
Dans "trouble du langage", il était surtout question de maltraitance psychologique, parfois physique, dont les troubles pouvaient être la conséquence, tandis que pour "sécurité et prévention...." il était plutôt question de procédure et de signalement.
Je craignais donc que cette journée ne soit qu'un rappel, et ce ne fut pas du tout le cas.
Notre formatrice a décortiqué avec nous toutes les formes de maltraitance que l'on peut rencontrer, de la maltraitance physique, à l'institutionnelle (dont on ne parle pas assez), en passant par la maltraitance psychologique.
Comment réagir envers l'enfant, comment réagir avec les maltraitants, et à qui signaler.
Nous avons aussi parlé des lois qui sont en place, et bien c'est assez maigre, des tolérances à tout va, des interprétations comme ça arrange...
Je reprends un commentaire de Laurence Rossignol :
"Quand on voit un homme battre sa femme, tout le monde intervient ; si on voit deux adultes qui se battent, on va essayer de les séparer ; si on voit quelqu'un qui martyrise un animal, on va intervenir et, en fin de compte, les seuls êtres vivants que l'on peut frapper sans justifier que l'on puisse intervenir, ce sont les enfants"
Je ramène à la maison 50 documents, certains sont à lire...
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